Pourquoi prendre des vitamines et minéraux en supplément de notre alimentation ?*
Quand on se base sur nos besoins en vitamines et minéraux dictés par notre patrimoine génétique, nous devrions revenir au mode alimentaire de nos ancêtres de l’époque paléolithique
(il y a 40000 ans, avant l’apparition de l’agriculture - voir article à ce sujet).
Ceux-ci consommaient essentiellement les produits de leur cueillette: fruits, légumes, plantes sauvages, baies, noix, rhizomes qui fournissent jusqu’à 70% de la base de subsistance.
Les végétaux sont consommés peu après leur cueillette, sans transformation.
Les plantes d’alors sont plus riches en protéines que les céréales modernes, et surtout plus généreuses en vitamines, minéraux et composés phytochimiques.
On estime que les hommes du paléolithique se procuraient 30% de leurs calories sous la forme de protéines, soit deux fois les apports actuellement conseillés et ils les trouvaient dans la viande (Les animaux sauvages qui se nourrissent de plantes sauvages donnent une viande maigre, dont le contenu en graisses ne dépasse pas 4%, au lieu de 25% aujourd’hui). De très jeunes animaux sont abattus, là encore pour la richesse en graisses. Ces graisses réalisent un équilibre quasi-idéal entre les deux familles d’acides gras essentiels,
Oméga 3 et Oméga 6. L’homme préhistorique trouvait ces deux familles dans la proportion physiologique de 1 pour 1, alors que le ratio actuel est de 20 pour 1 en faveur des Oméga 6. Les Préhistoriques ne consommant aucun laitage, on a calculé qu’ils reçoivent deux à trois fois moins de graisses saturées que l’homme moderne.
(référence: http://www.lanutrition.fr/Ce-que-mangeaient-nos-ancêtres-a-681.html)
Sur la base d’un apport énergétique quotidien de 3 000 kcal, nos ancêtres du Paléolithique supérieur recevaient probablement 3 à 10 fois plus de vitamines que nous.
Pour la vitamine C, que l’homme est l’un des rares êtres vivants à ne plus synthétiser,
il a été estimé que Cro-Magnon en recevait 600 mg par jour, soit 6 fois les apports actuels conseillés.
Les besoins énergétiques de l’homme moderne se situant en moyenne à 2000 kcal pour la femme et 2600 pour l’homme, il me semble opportun de conseiller un apport supplémentaire de vitamines et minéraux.